Audit sémantique : le guide complet

Publié le 22 septembre 2016 Audit SEO
Denis Repérant

L’audit sémantique est une part importante de tout audit SEO.  Indispensable, il est une base de travail pour l’élaboration de votre stratégie SEO. De la création d’une structure optimisée à la rédaction d’un article de blog, chacune de vos actions doit prendre en compte les problématiques liées à votre étude sémantique. Il est donc impensable de le négliger !

Découvrez à l’aide d’une méthodologie d’analyse sémantique comment l’effectuer et à travers quelques exemples, comment l’adapter à votre projet.

Découvrir l’audit sémantique

Pour les personnes prenant le train SEO en route, les référenceurs travaillent sur trois axes pour améliorer un site web : la technique, la popularité et le contenu.

Le seo, discipline à facettes multiples
Le SEO se travaille sur plusieurs axes : techniques, sémantiques et de popularité.

Qu’est-ce qu’un audit sémantique ?

L’audit et l’analyse sémantique permettent de connaître les mots clés sur lesquels vous apparaissez et ceux sur lesquels vous devez apparaître. Mais s’arrêter à l’audit des mots clés serait comme s’échauffer sans jamais entrer en jeu. Grâce à ce travail, vous allez par la suite optimiser votre arborescence, modifier ou créer des contenus pertinents et qui répondent à un besoin réel de l’internaute, faire un maillage interne qui a du sens, trouver les articles à créer prochainement, cerner vos concurrents, etc.

L’audit sémantique joue aussi les prolongations. En effet, son utilité ne s’arrête pas au SEO. En étudiant la sémantique de votre site et celle de vos prospects, vous allez parfois réaliser que votre stratégie marketing n’est pas idéale et que vous utilisez des termes trop techniques et pas forcément adaptés à la manière dont vos clients formulent leur besoin. Mieux, vous pouvez découvrir que le produit que vous reléguiez à la catégorie 4, onglet 6, tiret 8, « tiens si tu es perdu dans le site, on a aussi ce produit » est en fait une référence dont les recherches augmentent considérablement et qu’il faut absolument mettre en avant.

Pourquoi l’analyse sémantique est si importante ?

L’importance de la sémantique pour les moteurs de recherche

Google est le plus grand archiviste du Monde. Il découvre un contenu, analyse les mots clés, catégorise le site et le range avec les pages de la même thématique. Par conséquent, si votre site web ne traite pas réellement de votre secteur, vous risquez d’être mis aux oubliettes comme la majorité des pages. Rien ne sert d’avoir un site à la technique irréprochable, cité sur de nombreuses sources externes si vous visez des mots clés inopportuns sans logique sémantique.

Les contenus non thématiques ne sont jamais indexés.
Google et vos contenus non thématisés !

Mais, une fois compilé dans le bon classeur Google, il faut se différencier ! En effet, parmi les nombreux critères pouvant améliorer votre positionnement, l’utilisation d’un univers sémantique précis s’avère décisif. Si en plus d’ une structure optimisée, vous maîtrisez les champs lexicaux de votre thématique, M. Googlebot risque vite de tomber amoureux et d’afficher sa flamme sur les pages de résultats.

Écrire pour l’internaute

Les marketeurs ne cessent de vous le répéter : écrivez pour votre cible. Une analyse sémantique fait ressortir les mots clés que recherchent vos prospects, les questions qu’ils se posent et leurs besoins. Que demander de plus ? Une adresse de livraison et leur numéro de CB ?

Eh bien, profitez de ce que vous avez découvert sur votre cible pour créer une arborescence utile qui forme un entonnoir de conversion naturel et qui les incite à acheter vos produits et services. Pour rappel, le référencement naturel n’est qu’un moyen, pas un but en soi.

De quels outils SEO ai-je besoin pour l’audit sémantique ?

Pour les bourreaux de travail ou tout simplement les personnes sans budget, il est possible de réaliser un audit sémantique relativement gratuit. Il suffit de chercher ses expressions via un outil comme le générateur de mots clés de Google Adwords, de regarder ses positions sur la SERP (pages de résultats) en mode navigation privée (oui, c’est fastidieux !), ou d’utiliser une offre gratuite d’un outil de positionnement, d’étudier chacune de ses pages à la main et le tour est joué ! Évidemment, l’audit sémantique ne sera pas exhaustif, mais c’est suffisant pour des petits sites personnels ou pour apprendre les bases du SEO.

Si vous souhaitez cependant une analyse sémantique complète, nous vous recommandons au minimum les outils suivants :

  • Un crawler : Xenu, Screaming Frog…
  • Un outil de suivi des positions : MyPoseo, Ranks, Monitorank…
  • Un ou plusieurs générateurs de mots clés : Keyword Planner, Yooda Insight, Semrush
  • Du bon sens et de la persévérance.

La plupart de ces outils sont payants. De plus, pour les manipuler avec précision, il faut avoir des connaissances de base en référencement naturel. Par conséquent, un audit sémantique a un coût :

  • Soit en prenant en compte le coût de ces outils, et le temps passer à les utiliser (et à apprendre leur fonctionnement) ;
  • Soit en passant par une prestation d’audit SEO.

Selon votre budget et l’importance du projet, la décision se dessine. S’il s’agit d’auditer un petit blog personnel sans objectif financier, l’autonomie, accompagnée ou pas d’une petite prestation de conseils sur les points non maîtrisés, est une solution idoine. En revanche, si l’audit sémantique accompagne le lancement d’un grand projet commercial, rechigner sur le coût d’un audit sémantique réalisé par un expert n’est pas l’idée du siècle et risque à l’inverse de faire perdre du temps ou de prendre des mauvaises décisions pour acquérir plus de visibilité.

Les étapes de l’analyse sémantique

Il n’y a pas qu’une seule méthode pour faire une analyse sémantique. Cependant, voici celle que l’on utilise généralement à SeoMix et qui donne de bons résultats.

Trouver les mots clés importants de la thématique

Explorez votre thématique

Délimiter précisément la thématique de son site web et découvrir les mots clés tapés sur Google par les internautes est la base du référencement naturel. Utilisez pour commencer un générateur de mots clés et visez large (notamment celui d’Adwords). Sélectionnez ensuite toutes les expressions en relation avec votre secteur.

Au sein de SeoMix, nous faisons souvent ce travail avec Adwords ainsi qu’avec Yooda Insights pour les sites français et SemRush pour le référencement en anglais. Étoffez cette liste avec des outils complémentaires comme UberSuggest ou AnswerThePublic permettra de compléter votre liste initiale.

Sur un site de niche, il est facile de se sentir bloqué dès que l’on dépasse le mot clé principal. Dans ces cas-là, regardez chez les voisins. Sur quelles expressions se positionnent vos concurrents directs et les sociétés vendant des produits complémentaires ? Quelles sont les principales demandes sur les forums de discussion de votre secteur ?

Demandez également à vos clients ou vos prospects comment ils vous ont trouvé. Si c’est par le biais du web, quels mots clés ont-ils tapé ? Si ce n’est pas le cas, ont-ils tapé des requêtes sans trouver leur réponse ?

Profitez de vos données actuelles

Ne loupez pas les occasions faciles de mieux connaître votre cible.

Si vous avez eu la bonne idée de mettre un moteur de recherche interne, paramétrez la recherche et récoltez sur Google Analytics les expressions tapées par vos visiteurs dans votre site. Pour cela, allez dans Administration -> Paramètres de la vue -> renseignez le champs « Paramètre de requête » avec le mot ou la lettre désignant le paramètre de requête interne. Par exemple, sur WordPress, le paramètre est « s ».

Comment paramétrer la recherche interne sur Google Analytics
Allez ici pour paramétrer votre recherche interne et récoltez des infos précieuses.

Récupérez aussi les requêtes disponibles dans votre Search Console. Allez sur Trafic de recherche -> Analyse de la recherche.

tableau de la search console reprenant les requêtes tapées par les utilisateurs
Les requêtes Search Console sont utiles pour voir comment les internautes vous trouvent.

Sélectionner les mots clés utiles pour votre référencement

La liste obtenue à ce stade est généralement très longue avec plusieurs centaines d’expressions. Il faut donc faire le tri des mots clés.

Supprimez dans un premier temps toutes les expressions qui enregistrent peu de recherches par mois. En effet, imaginons que vous soyez premier sur une expression avec 20 recherches mensuelles avec un très beau CTR (taux de clic) de 40% et un formidable taux de conversion de 10%. Vous aurez alors 0,8 conversion mensuelle, et ceci dans le meilleur des cas… Une fois votre site optimisé, vous pourrez utiliser plus tard ce type d’expressions dans le cadre d’une stratégie de longue traîne. Privilégiez pour le moment les mots clés générant un trafic important !

Les mots clés généralistes sont à éviter. Si vous êtes un très bon référenceur et que vous positionnez votre site de formation pour cariste premier sur « formation » (environ 50 000 recherches mensuelles), vous allez enregistrer un trafic conséquent, mais qu’en est-il du taux de conversion ? Quid des masseurs qui tapent « formation » pour finalement se former au massage suédois ou des assistants comptables souhaitant se former aux dernières normes de la comptabilité ?

Si possible, visez l’intention commerciale. Ce sont des mots clés qui répondent à une intention d’achat ou de demande de devis.

Choisissez donc des mots clés recherchés et qualifiés !

Analyser les pages de résultats Google

En SEO, certains secteurs ressemblent à la bataille de Guadalcanal. Prenons un petit assureur local voulant augmenter la visibilité de son offre. S’il vise d’emblée « mutuelle assurance », il risque vite de déchanter. Par contre, d’autres mots clés liés à sa ville, au public de son offre, à ses avantages concurrentiels peuvent être plus abordables et pourtant, susciter un taux de conversion important.

Jetez également un œil à la SERP avant de choisir définitivement vos mots clés principaux. Par exemple, vous êtes un petit cinéma d’auteur nantais et vous souhaitez mettre le paquet sur les recherches informationnelles comme « horaires cinéma nantes ». Après tout, ce n’est pas bête puisque cela répond généralement à une forte envie de se détendre au ciné. Vous allez donc écrire pendant une heure le contenu, galérer plusieurs heures à créer une page avec des champs pour entrer les horaires… et vous retrouver face à un magnifique carrousel Google, un bloc de recherche local très concurrentiel et des monstres SEO (Allociné, Gaumont Pathé…) ! Toujours motivé ? Vous ne devriez pas. Soyez courageux, mais pas téméraire !

Page de résultats Google avec peu d'entrées SEO.
Certains mots clés laissent peu de place au SEO dans les SERP.

L’analyse des SERP mériterait d’ailleurs un article à part entière. :

  • Comment est constituée la page (présence de liens « annonces », de Google Shopping, de Knowledge Graph…) ?
  • Comment est la concurrence ?
  • Retrouve-t-on les mêmes sites plusieurs fois ?
  • A-t-on plusieurs forums sur la première page ?
  • Comment sont les pages de ces concurrents ?
  • S’agit de sites avec des contenus pertinents de 1 000 mots et une forte popularité ou d’un blogspot crée il y a trois mois avec des articles de 200 mots ?

Visez donc des mots clés recherchés, qualifiés et atteignables !

Analyser le positionnement de votre site web

Vous avez une liste de mots clés parfaite pour votre référencement, ou presque. Mais quelle charge de travail allez-vous devoir effectuer pour être visible ?

Via un outil de positionnement, analysez votre présence sur les mots clés choisis lors de l’étude sémantique. Si vous êtes invisible, ne paniquez pas, vous êtes un site « normal ». Essayez plutôt de comprendre votre absence en suivant ces conseils :

  • Les mots clés sont-ils tout simplement présents dans votre site ? Essayez sur Google la commande site:votresite.fr « mot clé » pour savoir ;
  • Les mots clés présents ressortent-ils dans le Title ? Tapez la commande Google site:votresite.fr intitle:« mot clé » ;
  • Ces contenus sont-ils des pages vides ou des textes de 800 mots optimisés ? ;
  • Quelle est la concurrence sur ces mots clés ? ;
  • Etc.

Attardez-vous également sur les données fournies par Google Analytics. Allez dans Acquisition -> Tout le trafic -> Canaux -> Organic Search et sélectionnez la dimension principale « Page de destination ». Vous verrez ainsi toutes les pages qui ont généré des entrées SEO sur la période donnée, en d’autres termes des pages positionnées en référencement naturel et qui vont générer des clics. Idéalement, si votre travail sémantique est bien fait, chaque page, ou en tout cas la majorité des pages, devrait susciter des visites organiques.

des résultats médiocres obtenus en entrées seo sur analytics
Résultats vus sur un audit pour un site d’une cinquantaine de pages sur une période de 2 mois.

Analyser le positionnement de vos concurrents

Chaque consultant SEO est un grand voyeur. Au lieu de foncer tête baissée lors d’un audit SEO, observez vos concurrents (que ce soit des concurrents directs qui vendent les mêmes produits ou bien ceux indirects qui se positionnent sur vos mots clés, comme par exemple avec Wikipédia ou Youtube). Listez-les et posez-vous les bonnes questions :

  • Pourquoi sont-ils premiers ?
  • Comment est faite leur structure ?
  • Quels types de contenus utilisent-ils ?
  • Quels sont les termes mis en avant ?

Votre objectif n’est pas de les copier, mais de vous en inspirer et de les dépasser. Petit conseil, n’étudiez pas forcément le premier de la page s’il s’agit d’un mastodonte qui dispose de deux millions de liens externes et de centaines de milliers de pages indexées. Cherchez plutôt Charlie, le petit intrus. Ce concurrent qui vient en première page parce qu’il est ultra-pertinent dans la thématique et que chacun de ces contenus vaut son pesant d’or. Cette analyse permettra alors de venir enrichir votre audit sémantique.

Classez vos mos clés

Catégoriser les requêtes pour dessiner son arborescence

Avec les mots clés importants en votre possession, les pages utiles du site web actuel et la stratégie marketing, dessinez votre arborescence optimisée SEO. Pour le faire, vous pouvez pratiquer la méthode préhistorique avec un crayon de papier et une feuille, ou un outil de Mind Mapping comme Xmind. Le gros avantage de ces outils est de pouvoir mouvoir les pages et les catégories facilement sans nuire à la visibilité du document.

Dans tout audit de mots clés, il vous faudra donc dresser la liste de toutes les pages et catégories importantes puis jouer à Tetris ! Ou plutôt, réfléchissez à l’utilisation de silos thématiques pour optimiser le référencement du site. Pour que votre étude sémantique soit mise en valeur dans l’arborescence, respectez la logique d’une thématique principale par silo, déclinez ensuite avec des pages ou catégories traitant des points importants de la thématique. Selon le nombre de pages, vous pouvez aller à des niveaux de profondeurs plus importants, mais prenez en compte que les Googlebot n’aime pas forcément se balader dans les mines (trop de profondeur pour atteindre un contenu peut ainsi parfois vous nuire).

Schéma présentant une arborescence optimisée pour le SEO
Exemple d’une structure en silo optimisée pour le SEO.

Vos mots clés les plus importants doivent être dans vos pages les plus fortes. Si votre maillage interne est correctement effectué, les pages 1, 2 et 3 dans l’exemple ci-dessus bénéficieront de plus de jus SEO et vous permettront de vous positionner plus facilement sur les requêtes choisies.

En utilisant un outil de Mind Mapping comme celui-ci, vous avez la possibilité d’ajouter des commentaires ou des notes. N’hésitez pas à mettre en commentaires tous les mots clés à traiter sur la page, et en notes toutes les pages vers lesquelles vous pouvez faire pointer un lien contextuel. Cela vous aidera lors de la rédaction des textes.

Analysez les contenus en pensant « référencement »

Quels sont les champs lexicaux ?

Rédiger du contenu n’est pas difficile, il suffit simplement d’avoir quelques notions d’orthographe. Rédiger du contenu optimisé SEO est beaucoup plus compliqué. Il faut se servir de la sémantique de votre domaine pour prouver votre pertinence. Or, cette étape fait souvent défaut. Combien de pages existent sur le web avec un format comme celui-ci :

<Title>Mot clé principal</Title>
<h1>Nos prestations</h1>
<p>Avec plus de 15 ans d’expérience dans le domaine, notre agence vous assure un travail de grande qualité. La satisfaction de nos clients est notre priorité et guide notre offre. Si vous souhaitez obtenir un devis gratuit, contactez-nous via le formulaire de contact ou par téléphone. Une réponse personnalisée vous sera communiquée sous 48h.</p>

Bravo ! Vous avez écrit 59 mots. Encore 241 mots et Yoast vous affichera un rond vert… tandis que Google vous mettra au placard. Un contenu de ce type est complétement vide. Pourrait-on placer le paragraphe sur le site d’une agence immobilière sans que cela ne soit incohérent ? D’une agence de communication ? D’une société de plomberie ? Si la réponse est oui, vous avez manqué votre texte.

Plus tard, quand vous passerez à l’étape de rédaction, concevez un plan de rédaction. Si besoin, testez un service comme YourTextGuru qui établit pour vous un guide comprenant un plan cohérent et des mots clés pertinents dans votre thématique.

YourTextGuru, un outil pour rédiger facilement des contenus
YourTextGuru, quelques centimes pour un plan de rédaction : idéal si l’inspiration vous manque !

Pour tester la pertinence d’un texte, lisez et soumettez-le à un outil comme 1.fr ou textfocus.net. Ces outils analysent votre texte et estiment sa pertinence dans les champs lexicaux visés. Ils vous donnent aussi des suggestions de mots à ajouter à votre texte pour renforcer sa pertinence sémantique. Bien souvent cependant, une simple lecture suffira à constater si le texte est trop générique ou pas.

Quelle est la longueur du texte ?

La taille compte. Elle ne fait pas tout, mais c’est important. Pour s’en assurer, regardez tous les sites de niche Amazon qui se positionnent avec des pages de 2 000 mots. Essayez donc d’avoir du contenu qualitatif et quantitatif.

Avec votre crawler, exportez toutes les pages avec peu de mots (moins de 300 par exemple) et retravaillez-les lors de votre phase d’optimisation SEO. Par contre, rappelez-vous en permanence lors de ce travail du point précédent : il faut un texte thématisé, pas du bla bla pour faire le nombre ! Et il faudra aussi que ce contenu ait du sens, et qu’il incite l’internaute à acheter vos produits et services (c’est quand même le but principal de la manœuvre).

À ce stade, vous avez désormais toutes les clés pour thématiser votre site web et visez des expressions recherchées dans votre secteur. Bravo, level 1 validé ! Vous pouvez passer aux autres étapes de l’audit SEO : les optimisations techniques et l’audit de popularité.

« Hé oh, TON besoin = MON mot clé »

Ne vous focalisez pas seulement sur les mots clés liés directement à votre produit ou votre service. Leur création répond à un besoin, travaillez aussi les champs lexicaux liés à ce besoin. Par exemple, si vous vendez des jeux pour enfants, répondez aussi à des questions liées :

  • Comment améliorer la motricité de mon enfant ?
  • Comment empêcher mes enfants de s’ennuyer ?
  • Occuper ses enfants pendant un trajet en voiture

Ce type de sujets est très bien pour alimenter un blog, et va permettre de ramener l’internaute vers vos produits et service, tout en ayant des univers textuels proches.

Pour aller plus loin dans l’audit sémantique

Pour être le plus complet possible dans la partie sémantique de votre audit SEO, n’hésitez pas à lister dans un fichier Excel toutes les pages qui ne sont pas optimisées convenablement :

  • La pertinence des mots clés utilisés dans les balises importantes (Title, Hn) ;
  • La présence et la pertinence des mots en début de contenu, et dans l’ensemble de la publication ;
  • La présence de mots clés dans les urls et l’absence de stop words ;
  • Les ancres de liens internes ;
  • Les balises ALT des images non optimisées ;
  • Etc.

Vous serez ainsi sûr de ne rien oublier lors de phase d’optimisation post-audit SEO.

Votre audit sémantique terminé, passez à l’action. Il est tout simplement impossible de ne pas avoir quelques axes d’amélioration. Si vous constatez que votre site web actuel n’est clairement pas optimisé, ne baissez pas les bras. Fixez des ordres de priorité ou faites-vous accompagner par un consultant SEO.

Attention, l’audit sémantique n’est pas un rapport figé dans le temps. Chaque année apporte son lot d’innovations, de nouveaux besoins ou de modifications du vocabulaire. Assurez une veille de votre secteur et adaptez vos contenus. Idéalement, effectuez ou faites réaliser tous les deux ans un audit sémantique pour être certain que votre offre et votre structure correspondent à votre marché. Ce délai n’est qu’informatif. Si vous constatez une baisse importante de votre trafic, n’attendez pas et agissez.

Et cela tombe bien : chez SeoMix, nous sommes experts en audit SEO, et nous transmettons aussi notre savoir lors de nos formations en référencement naturel. Venez en discuter avec nous !

Denis Repérant

Ancien consultant SEO chez SeoMix

6 Commentaires

Thomas Cubel Le 22 septembre 2016 à 9h06

Hello,

Le mot sémantique est utilisé à tord et à travers, n’es pas le premier à le faire, on le voit partout.

Je ne sais pas ce que les gens entendent par «audit sémantique», mais il manque beaucoup de choses et cela peut favoriser un double sens, une incomprehension. Pour moi, c’est surtout le debut de la réponse et plus de la classification/clustering, et quelques outils surtout seo.

Où sont les cosinus de Salton, le tfidf, la lda, lsa, ontologie, sematisation, etc ?

Audit de contenu et étude des mots cles c’est mieux ;)

    Daniel Roch Le 22 septembre 2016 à 9h46

    Salut Thomas. Tu as raison, l’article n’est pas complet. Mais le terme audit de mots clés n’est pas bon non plus : on ne fait pas que lister des termes dans ce guide, on les thématise et on les hiérarchise tout au long de l’analyse. Les concepts que tu cites viennent peaufiner l’audit sémantique, mais ne sont pas indispensables pour en réaliser un (et cela fera sans doute l’objet d’un autre article).

Thomas Cubel Le 22 septembre 2016 à 10h00

Hello!
L’article n’est pas complet si tu parles d’audit sémantique, mais il est complet et contient beaucoup d’informations intéressantes pour avancer dans la construction d’arborescences cohérentes et logiques. Cela aide un moteur à comprendre où se trouve chaque chose et à préparer le terrain.

En soi, l’article est très bien, après c’est vrai que quand j’entends « audit sémantique » et que je vois des informations comme celle-ci (Créapulse avait fait un truc dans le même genre), ça m’hérisse un peu le poil, je regarde tellement de choses à ce sujet que je suis probablement un peu puriste :D

Pour « audit de mots clés », pour moi cela renferme pas mal de choses. Un audit est un état des lieux de la situation, donc c’est lister les mots clés, les étudier, mais aussi en proposer d’autres en reco en fonction de X. Après, il est clair que dans tous les cas (audit sémantique, mots clés, etc…) c’est jouer sur les mots et là on est carrément dans l’étude sémantique :D

C’est compliqué de réaliser un article comme celui-ci, surtout que la sémantique c’est large. Cependant, je voulais quand même apporter quelques précisions, car un seul audit sémantique demande des heures de développement et de configuration d’outils pour s’adapter à un site. Il y a aussi de la R&D, de l’analyse précise avec des algorithmes de pointe. Un seul audit, ça se vend des milliers d’euros et c’est rarement qu’on en fait en SEO (je ne connais que deux personnes qui en fond).

Je ferais un billet prochainement avec un invité à ce sujet, c’était prévu de tout façon ;)

Merci pour ta réponse et que Denis ne se vexe pas, il est bien son article ;)

Christophe Hilmoine Le 22 septembre 2016 à 12h20

Je suis d’accord avec toi, Thomas, le terme « audit sémantique » est mal dit, mais tout le monde l’utilise. L’usage fait souvent tout, si on comprend ce dont on parle. Je parle à mes clients d’audit sémantique pour dire « recherche de mots clés avancée », car c’est ce qu’ils entendent par là. Si je commence à parler de TF-IDF, y’a plus personne. Et eux parfois me demandent un audit SEO en pensant « audit de mots clés »… on s’y perd !

Daniel, merci à la référence à textfocus.net :) J’ai beaucoup d’améliorations sous le coude.

J’utilise aussi kwfinder.com, c’est un bon outil.

Christophe H.

Denis Repérant Le 23 septembre 2016 à 9h44

Merci pour les retours.
Et évidemment, Thomas, que je ne me vexe pas et ta critique est pertinente :)

J’ai consulté un peu les articles sur le blog des frères Peyronnet à ce sujet, mais j’en suis loin d’en maîtriser les tenants et aboutissants. Peut-être mettrai-je cet article un jour si je participe à leur Master Class.

Après dans la pratique, je serais curieux de voir les résultats d’un site où tout cela est étudié durant des heures. Quid du coût / résultat par rapport à d’autres actions moins onéreuses ?

Ce serait également intéressant d’étudier des sites positionnés sur des requêtes très concurrentielles et de voir s’ils sont parfaits sémantiquement.

Concernant la rédaction de l’article, il n’apprend sûrement pas grand chose à des confirmés, ou tout du moins je l’espère pour eux. Par contre, il a vocation à informer les éditeurs de site qui veulent se former, d’autres métiers du web désireux de s’ouvrir au SEO ou même des étudiants.

Daniel Roch Le 23 septembre 2016 à 16h46

Pour rebondir aussi sur le terme de sémantique, la problématique est que l’on a tendance chez certains SEO à l’associer toujours à des concepts complexes comme le tdidf et autre.

Mais à la base, si l’on prend la définition du terme « sémantique », elle fait juste référence à « ce dont on parle et ce que l’on veut énoncer », en d’autres termes une analyse telle qu’elle est décrite dans cet article sur l’audit sémantique (de mots clés, de contenus, d’expressions…).

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