Ecommerce: urls, catégories et balise canonical

Publié le 3 octobre 2011 Ecommerce

Structure et URLs en ecommerceLe référencement d’une boutique ecommerce, c’est comme pour les autres sites : il faut une bonne structure pour parvenir à améliorer ses positions.

Quand on est référenceur, on arrive parfois sur des sites mal conçus. C’est notamment le cas de certains de mes clients. Et s’il y a bien une chose que j’ai retenue, c’est que tout commence avec la structure des catégories et des produits, ainsi que la manière dont vous aller concevoir vos URLs. Cet article est donc un petit retour d’expérience sur des bonnes pratiques à appliquer en ecommerce.

Le contexte

Avant tout chose, il faut comprendre le contexte dans lequel je travaille. Je suis référenceur pour la boutique de produit Bio Bien et Bio, qui vend plus de 1400 produits, tous issus de gammes très différentes les unes des autres. On va ainsi avoir des ustensiles de cuisine, des saunas infrarouges, une gamme de simulateur d’aube ou encore des bijoux. J’ai également eu par le passé d’autres clients dans d’autres secteurs d’activité dont le nombre de catégories et d’articles étaient impressionnant, avec l’un d’entre eux qui battaient tous les autres avec plus de 100 catégories et plus de 30000 articles publiés…

Dans un cas comme dans l’autre, la gestion de la structure du site Internet est complexe et doit éviter certains écueils courants :

  • une structure trop profonde : avec trop de contenus, Google et les visiteurs mettent trop de temps (de clics) à atteindre certaines pages.
  • un maillage interne qui ne fait pas assez ressortir les pages que l’on veut mettre en avant.
  • du contenu dupliqués à cause de la pagination, du nombre de catégories et de la présence de certains produits ou articles dans plusieurs catégories.
  • des bugs et erreurs 404 moins facilement détectables.

Pour certains de mes clients, l’ensemble de ces problèmes me généraient des milliers de fausses URLs (plus de 75 000 pour l’un d’entre eux), sans compter les adresses réelles mais non optimisées… L’article traite donc des améliorations internes à apporter à votre boutique ecommerce.

Mauvaise structure ecommercegénère trop d'URL
Une mauvaise structure ecommerce génère trop d’URLs

Rappelez-vous avant tout que la création de backlinks sera votre meilleur levier SEO, à condition d’avoir un site ecommerce propre et optimisé pour les moteurs de recherche.

Des catégories de produits structurées

Quel que soit la boutique que l’on doit améliorer, il faut toujours commencer par la catégorisation, car c’est souvent là que le bordel commence…

D’abord, il faut se poser la question du nombre de catégories et de leur appellation. Je ne parlerai pas dans cet article de l’audit SEO que tout site ecommerce doit avoir fait, et qui sera utilisé pour trier vos catégories. Pour cela, je vous invite à lire l’article que j’avais fait il y a quelques temps sur la structure du site Internet, notamment la partie sur le tri des cartes. Il y a d’ailleurs une expression que j’adore, et qui résume parfaitement le travail que vous devez effectuer :

Ce qui se conçoit bien s’explique clairement

Une fois ce travail fait, vous allez pouvoir modifier certaines rubriques. Faites toujours attention à ce que vos anciennes URLs redirigent en 301 vers les nouvelles. Vous allez pouvoir ainsi :

  • scinder des catégories fourre-tout ou regrouper des catégories similaires, ce qui sera plus clair pour le visiteur et plus facile à référencer.
  • supprimer purement et simplement les rubriques inutiles.
  • éviter au maximum d’avoir des sous-sous-sous catégories…

La catégorisation des contenus de votre ecommerce doit maintenant être optimale.

La balise canonical pour le ecommerce

C’est maintenant que cela se complique. Pour les produits, nous allons répéter l’opération précédente, à savoir un audit SEO suivi d’une refonte des produits, tant au niveau de leurs noms que des catégories dans lesquelles ils sont placés ou encore de leur réelle utilité pour le chiffre d’affaire ou la marge nette de la boutique.

Mais même avec une excellente catégorisation, vous aurez toujours des produits qui devront être présents dans plusieurs rubriques de votre site ecommerce. Je parle entre autre des produits ayant plusieurs fonctionnalités. Par exemple, c’est le cas de la radio solaire et dynamo, qui fonctionne comme son nom l’indique avec l’énergie du soleil mais aussi avec la force des bras. Le produit se retrouve donc dans deux catégories de mon site ecommerce : la rubrique « énergie solaire » et la rubrique « énergie dynamo« . Il serait illogique de ne placer le produit que dans une seule catégorie, tout comme il serait idiot de fusionner ces deux rubriques tellement les autres produits de chaque gamme sont différents.

Et malheureusement, vous êtes peut-être dans le cas où vos URLs sont sous la forme suivante : /categorie/nomduproduit. Nous reparlerons plus bas de ces URLs, mais en attendant, si vous avez ce type de configuration pour vos adresses, vous allez automatiquement rencontrer un problème de duplicate content interne énorme.

En aucun cas celui-ci ne va vous valoir une pénalité ou un éventuel déclassement de la part de Google, mais :

  • il va induire en erreur le moteur de recherche qui ne saura quelle URL choisir lors de la recherche de l’internaute (ce qu’on appelle la « cannibalisation de mots clés »).
  • il va réduire votre efficacité SEO car vous aurez deux URLs (voir plus) pour un même contenu

Dans ce cas de figure, il a une chose à faire rapidement (en attendant les points suivants de cet article) : mettez en place une balise meta canonical qui va indiquer quelle est la page mère, et par déduction quelles sont les pages dupliquées. Cela va nettoyer l’indexation faite par les robots en leur indiquant la présence d’un contenu dupliqué interne « souhaité ». Il suffit pour cela d’ajouter ce code dans le header de vos pages produits :

	<link rel="canonical" href="monsite.com/url-principale-du-produit" />

Ce n’est bien sûr qu’une solution bancale car même avec cette balise, il vous sera difficile d’optimiser votre maillage interne. Cependant, cela va permettre de patienter en attendant les autres optimisations SEO.

Des URL à la racine

Dans l’urgence, on a placé la balise canonical pour rectifier le tir. Mais cette balise reste un pansement sur une blessure ouverte : cela aide le référencement du site ecommerce, mais c’est incomplet. Pour réellement éradiquer ce problème, il n’y a qu’une solution viable : déplacer toutes vos URLs à la racine. Vous allez donc transformer vos adresses monsite.com/categorie/produit en monsite.com/produit ainsi que vos monsite.com/categorie/sous-categorie en monsite.com/sous-categorie. Nous aurons donc une seule et unique URL pour un produit placé dans 20 catégories différentes.

Si c’est déjà le cas, tant mieux. Sinon, suivez scrupuleusement ces étapes:

  • D’abord, déplacez progressivement les URLs à la racine. Faites le par étape si vous avez beaucoup de contenus pour que Google puisse digérer progressivement vos changements (surtout si vous avez des milliers d’adresses différentes sur votre boutique ecommerce).
  • Pour chaque URL déplacée, faite une redirection 301 de l’ancienne URL vers la nouvelle.
  • Testez pour voir si rien ne bug (le chemin de navigation par exemple).
  • Vérifiez ensuite que votre fichier sitemap et que vos flux produits sont corrects et mis à jour.
  • Simulez pour terminer le passage de commande pour être sûr que tout fonctionne.

Attention, il faut savoir qu’en déplaçant ainsi vos produits, vous perdrez tous vos votes sociaux. Tous les boutons de Facebook, Twitter et Google + ne vont pas transmettre les votes d’une page à une autre, du moins c’est ce que démontre le test en cours sur les réseaux sociaux et redirections. Donc si vous avez une page qui a beaucoup buzzé, vous en perdrez tous les bienfaits…

Cette opération peut réduire drastiquement le nombre de pages d’une boutique ecommerce ce qui:

  • facilite l’indexation par les moteurs de recherche
  • renforce le maillage interne
  • réduit la charge du serveur
Urls propres pour site ecommerce
Des urls propres pour un site ecommerce qui fonctionne

Une URL sans marque ni nom de produit

Nous avons donc des catégories propres et des produits avec balises canonical, le tout avec des URLs placées en racine pour éviter le duplicate content interne. Maintenant, il existe un dernier point pour optimiser la structure du site ecommerce sur le long terme en faisant moins appel aux redirections 301 : ne mettez pas, dans la mesure du possible, un nom de marque ou de modèle dans l’URL.

Pourquoi ? Tout simplement car ce produit ne sera pas forcément gardé dans la gamme de manière définitive. Si votre URL contient le nom du produit, vous ne pourrez pas la garder pour le produit de remplacement.

Un exemple : chez la boutique ecommerce Bien et Bio, on vend également de la luminothérapie. Parmi nos produits phares, on retrouve la lampe « Douche de Lumière ». Son URL est la suivante : bien-et-bio.com/lampe-de-luminotherapie.htm. Comme on peut le voir, le jour où ce produit n’existera plus, on pourra toujours utiliser son URL. Si celle-ci avait été bien-et-bio.com/lampe-douche-de-lumiere.htm, cela aurait été plus difficile.

Bon, en réalité, vous pourriez garder quand même cette ancienne URL avec nom de marque ou de produit. Mais cela perdrait du sens pour les visiteurs et aurait moins de poids pour les moteurs de recherche. C’est donc un choix à faire : soit on garde l’URL pour l’historique de la page et ses backlinks, soit on la change avec redirection 301 mais on perd une partie de la popularité de l’ancienne page ainsi que les votes sociaux.

EDIT : cette problématique se pose d’ailleurs sur d’autres secteur d’activité. Par exemple, prenons une agence immobilière à Chamonix pour laquelle on travaille qui catégorise ses biens en chalets, appartements et terrains. Certains biens peuvent alors, là aussi, être à mi-chemin entre plusieurs sections, comme des maisons qui ne correspondent en réalité à aucune de ces catégories, mais qui sont trop rares pour nous pousser à créer une vrai section dédiée à ce type de contenus.

Optimisez votre boutique ecommerce

Si je résume mon article, une boutique ecommerce optimisée pour le référencement va devoir suivre les points suivants:

  • Des catégories et des produits « logiques », les deux basés sur votre audit SEO et sur les besoins des visiteurs.
  • Une balise canonical (ca ne mange pas de pain…).
  • Des URLs à la racine.
  • Si possible, des urls sans marque ou nom de produit.

Pour l’avoir appliqué sur plusieurs sites, j’ai toujours réussi à positionner mes pages et l’indexation est rapide (2-4 heures max pour être présent sur Google).

Insultes, remerciements, critiques et questions, faites-vous plaisir en commentaire. ;)

Daniel Roch

Conférencier, auteur, consultant et expert SEO WordPress, CEO de SeoMix et SEOKEY

39 Commentaires

RaphSEO Le 03 octobre 2011 à 9h40

Salut Daniel, très bon article, bien illustré et clair sur la stratégie à avoir.
C’est vrai que le Dc interne sur les e-boutique y compris avec les cms est une vraie plaie quand rien n’a été pensé au départ.
En plus tu fais dans le concret donc le must pour la compréhension de tout à chacun

Magicyoyo Le 03 octobre 2011 à 9h46

Salut Daniel;

Plusieurs remarques à la lecture de l’article.
En préambule, il me semble reconnaître dans ton 1er paragraphe la structure du module Audit de Site d’un logiciel bien connu. Cela me ravi.

Une remarque générique pour commencer sur l’optimisation du linking interne, en termes de répartition du « link juice ». Ce travail à d’autant plus d’impact que ton site à globalement du jus. Autrement dit, plus il y a de jus à répartir, plus la canalisation de ce jus vers certaines pages aura d’impact SEO.

Sinon, je mettrais un bémol sur le choix de ne pas mettre de nom de marque ou de produit dans les URLs. Je vois ce que tu y gagnes, mais il me semble aussi que ces noms de marques & de produits sont aussi des mots-clés de recherche.
Perso, j’aurais plus destiné les pages de catégories/rayon à obtenir des positions sur des termes génériques, et les pages produits à obtenir des positions sur des MC plus précis.

Sinon, good job. L’optimisation e-commerce est un travail sans fin. Au boulot !

Fred - Oanisha Le 03 octobre 2011 à 9h56

Bonjour,
Merci pour cet article très intéressant mais je suis surpris de ta reco de ne pas mettre la marque ou le nom de produit dans l’url. Ces éléments ne sont ils pas des mots clés qu’il est intéressant de positionner dans l’url ?

Sylvain Le 03 octobre 2011 à 9h59

J’abonde dans ton sens sur le fait d’avoir des url produit qui ne dépendent pas de la catégorie.

Bien sur, la catégorie pouvait contenir des mots-clés intéressants, mais si c’est le cas, c’est plutôt à mon avis quelque chose que l’on gérera dans le TITLE.

Il me parait plus important de conserver une URL durable (donc sans catégorie) qui permettra de mettre le produit dans plusieurs rubriques, et qui limitera le besoin de 301.

Je n’ai pas toujours raisonné de la sorte, mais aujourd’hui, l’expérience m’a montré que c’était plus facile à gérer sur la durée.

David Le 03 octobre 2011 à 10h09

Excellent article, et de bons conseils, bien pragmatiques et accessibles, comme je les aime. Je suis justement en plein dans la construction de nouvelles pages produits. Ce billet va m’être très utile.

Je suis partagé sur les urls produits: entre des urls sans marque (ou pour faire plus simple « réutilisables ») et des urls avec des mots clés comme évoqué par Magicyoyo… Quid?

Sachant qu’ensuite, il y a le risque de se retrouver avec un grand nombre de pages introuvables et donc des erreurs d’exploration (je pense Google) voirs de backlinks qui pointeront dans le vide le jour où l’on supprime ces produits?

Faut-il privilégier un référencement par mots clés avec Urls spécifiques ou référecement avec backlinks sur des urls réutilisables?

Merci pour votre éclairage!

NGCTW Le 03 octobre 2011 à 10h14

En effet le canonical est le minimum à faire pour un site e-commerce. Entre la pagination et les produits présents dans plusieurs catégories, le duplicate content arrive vite à bout d’une boutique.

Je suis en train de tester les rich snippet de google et les metadata pour les boutiques en ligne mais pour l’instant je n’ai pas de résultats probants. Attendons quelques semaines…

cuisinederef Le 03 octobre 2011 à 10h18

Hello Daniel,

Merci pour cet article fort intéressant :)

Mais une question me vient à l’esprit, je comprend l’intérêt des urls produits à la racine, mais est-ce que tu sais si c’est facile à mettre en place pour des sites basés sur des CMS comme Prestashop et Magento ?

Merci d’avance :)

Pignon_sur_Rue Le 03 octobre 2011 à 10h36

Bonjour Daniel,

Merci pour le partage d’expérience.

Je te rejoins sur le canonical, dont j’ai testé l’efficacité sur les moteurs de recherche.

En revanche, je ne comprends pas l’intérêt de passer sur des urls en racine. Vois-tu une réelle différence à l’indexation ? Ne perds-tu pas en poids des catégories ?

En attendant ta réponse, je vais faire un test, car tu as piqué ma curiosité !

PH Le 03 octobre 2011 à 11h18

Effectivement ce sont les prémisses indispensables à une bonne optimisation des catégories. Sous Prestashop cela ne pose aucun problème, par contre sous du OsCommerce c’est une bonne petite galère. Et encore je ne parle pas des solutions e-commerce en ligne pour lesquelles il est souvent impossible de mettre en place ce type de reco …

Tom Le 03 octobre 2011 à 11h26

Pour ce qui est des urls à la racine, je compléterais cela avec un joli fil d’Ariane afin d’améliorer la navigabilité, qui remplacerait les catégories dans l’url.. non?

Philippe Le 03 octobre 2011 à 12h18

Si tu dois trancher et que tu ne peux pas faire un mix des deux, privilégier les URL réutilisables me semblent le plus approprié.

Acta-Link Le 03 octobre 2011 à 14h16

Tout ceci est bien intéressant mais comment pondérer les différentes préconisations évoquées ?
Autant je comprends l’intérêt en termes de maintenance et de possibilité d’évolutions pour des URL de produits directement au niveau de la racine autant je il m’est difficile de comparer cet effort (et son impact) par rapport à une campagne de backlinks…
L’idée étant, avec une puissance de feu limitée, où les efforts prioritaires doivent être fournis ? (sachant bien que si tout peut-être mené de front c’est mieux !)

Antoon Le 03 octobre 2011 à 14h38

C’est vraiment interessant de lire cet article !

Je me suis toujours posé la question quand je vois certains sites e-commerce qui ont des URL à rallonge et qu’il est impossible de se souvenir.

De plus, je ne suis pas fan de mettre Cat > Sous Cat dans une URL. Je vais direct à la Sous Cat perso.

Antoon

lunettes Le 04 octobre 2011 à 6h14

Tu dis que les url ne doivent pas avoir de noms de marques ou de produits, cependant il arrive plusieurs fois que nous tombions sur des pages finalement vide, mais qui sont référencées sur google grâce à ces Urls.
Donc en terme de référencement google ne déclasse pas. Je ne vois donc pas le désavantage

FlorianGiu Le 04 octobre 2011 à 8h02

Excellent article Daniel !

Je te rejoins totalement sur la structure des catégories.

Concernant les marques, je dirais que ça dépend aussi du secteur et de la taille du catalogue. Dans certains cas, on peut profiter de leur notoriété. Une best practice pour le maillage interne peut être de créer une page par marque.

Sur la réécriture d’URL, je rajouterais que c’est à manier avec prudence. Au salon E-Commerce Paris 2011, j’ai été assez surpris d’entendre Olivier Levy (Blog Ecommerce) affirmer que çette pratique « tuait les sites ecommerces » et qu’ils n’en faisaient pratiquement jamais. C’est peut-être un peu exagéré mais cela montre que c’est un sujet plutôt polémique :) !

Acta-Link Le 04 octobre 2011 à 9h59

Oui Florian concernant une page par marque avec des liens en dur vers une sélection des produits… Cela peut faire une bonne page d’atterrissage.

Ce qui m’interpelle c’est cette annonce que j’ai entendu depuis le salon eCommerce comme quoi… finalement… les URLs réécrites ce n’était pas si bénéfique dans le cas d’un catalogue conséquent. (plus de 10 000 références)
Alors vers quoi est-il préférable de s’orienter ?

Merci pour vos conseils.

Frédéric de Villamil Le 04 octobre 2011 à 11h51

Juste une correction : la citation n’est pas « Ce qui se conçoit bien s’explique clairement », mais « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement  » (et les mots pour le dire arrivent aisément).

Il s’agit d’une citation du chant 1 de l’Art Poétique de Nicolas Boileau, publié en 1674, et qui donne toutes les bases techniques de la poésie dite Classique.

C’est là également qu’il a écrit :

Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage,
Polissez-le sans cesse, et le repolissez,
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.

Ces deux citations s’appliquant d’ailleurs aussi bien à la poésie qu’au référencement.

Cédric G. Le 04 octobre 2011 à 12h10

Bonjour

Dans mon ancienne vie, j’avais développé un « concept » sous Prestashop (en fait je modifiais l’un des fichiers de la solution – je sais c’est pas bien, mais c’était nécessaire – en plus du header dans le template) destiné à éradiquer techniquement parlant les problèmes de DC.

Ma « méthode » rejoignait en fait ce que tu expliques dans l’article :
– mise en place systématique d’une balise Canonical
– suppression des catégories dans les URL produit
– contrôle temps réel des URL lors de chaque appel de page (avec redirection 301 le cas échéant) puisque le linking interne de Prestashop est basé sur un ID (catégorie, page, fournisseur, etc.) et que de ce fait, on « peut » avoir n’importe quoi après cet ID dans l’URL :-\

J’ai ainsi obtenu d’excellents résultats et ai à l’époque travaillé sur une bonne cinquantaine de boutiques en production.

Je suis par contre un peu plus réservé sur les URL produit, car dans énormément de thématique certains produits proches (d’une même marque) se déclinent au niveau des références et il est donc important de différencier les URL de chacun.

Comme je faisais des redirections 301 de toute façon, il me suffisait de modifier l’URL théorique du produit pour que tout soit géré automatiquement :-)

Finalement, le plus gros risque ce sont les suppressions de produits, et dans ce cas, pas de miracles :
– soit on gère les redirections manuellement
– soit on… ne supprime pas les produits mais on les place en « hors stock » en suggérant (fortement) les remplaçants

Pop-up Le 04 octobre 2011 à 16h11

Pour les url sans nom de marque, c’est indispensable pour une vraie pérennité.
Une chose toute bête, mais le changement de fournisseur, donc de produits, n’aura ainsi plus aucune conséquence.
Au-delà du référencement, c’est une forme de liberté qui n’a pas de prix pour un site e-commerce.

Cédric G. Le 05 octobre 2011 à 9h53

Je ne suis pas foncièrement d’accord car dans la majorité des cas, le fournisseur n’est pas forcément le fabricant.

Du coup, la marque peut être un critère indispensable pour l’identification du produit (vérifié dans de très, très nombreuses thématiques, notamment certaines un peu ou très concurrentielles, comme le matériel pour piscine ou les cosmétiques : les gens recherchent par exemple un robot nettoyeur Tiger Shark, et pas un autre ; ou bien une crème hydratante Ahava aux boues de la Mer Morte, et pas une autre)

L’exception concerne donc les produits où fabricant et fournisseur ne font qu’un (par exemple dans les produits du terroir de manière générale ?…) et où les produits dont la marque n’est pas un critère de choix.

C3M Le 05 octobre 2011 à 15h30

monsite.com/categorie/produit en monsite.com/produit ainsi que vos monsite.com/categorie/sous-categorie en monsite.com/sous-categorie, un bon basique ! pas forcément appliqué. On peut envisager un nofollow pour les URL dupliquées ? afin de s’assurer qu’une seule est indexée

PierreD Le 06 octobre 2011 à 10h18

Bonjour,

Merci pour cet article très intéressant dont je rejoins l’essentiel des éléments.
Il y a juste un « détail » qui me gène, sur l’exemple de la « Radio solaire et dynamo » : ce produit est rangé par défaut dans la catégorie « Énergies solaire » et lorsque que l’on vient de la rubrique « Énergie dynamo », on perd dans le fil d’ariane cette catégorie au profit de la catégorie par défaut et de fait l’éventuel bénéfice de ces mots clés pour le référencement.
N’est pas préjudiciable de définir une catégorie par défaut ?

Daniel Roch Le 06 octobre 2011 à 10h31

Vous avez tout à fait raison : c’est préjudiciable pour l’ergonomie du site. Mais c’est un problème que l’on connaît déjà et qui est dans la roadmap de développement de Bien et Bio.

Marco Le 06 octobre 2011 à 12h34

Comme tout finalement, je pense que le bon choix dépend des spécificités du projet. Pour m’inspirer d’un projet que je connais, dans le cadre d’un e-commerce de chaussure de running par exemple, je mets forcement les marques dans les urls (je vois mal comment un produit pourrait être commercialisé par deux marques concurrentes). Et l’url reprendra le nom exact du produit, même si des chaussures très similaires voient le jours régulièrement (elles sont souvent en même temps sur le marché), c’est bien plus clair pour les utilisateurs. Donc bien que je comprenne l’intérêt des recommandations, personnelement je n’envisage pas de mes mettre en place, après tout, chacun ses problématiques et ses contraintes !

Sébastien Le 09 novembre 2011 à 18h03

Salut, quelques réflexions.

– On entend souvent parler de limiter la « profondeur d’un site à deux ou trois clics ». C’est sans compter sans le poids cognitif. Il est parfois bien plus simple de cliquer sur 5 liens que sur seulement 2.
– Tu dis que grâce à l’url directement à la racine (en fait la suppression du répertoire parent) « Nous aurons donc une seule et unique URL pour un produit placé dans 20 catégories différentes ». Mais si ce produit est présent dans deux sous catégories de catégorie différentes ? Il y aura bien 2 URL différentes non ?

En tout cas, il me semble que l’URL à la racine soit le comportement de base de WP Ecommerce – même si dois avouer ne jamais avoir fait attention à cela plus tôt.
– Pour ce qui est du nom de la marque et du produit, je ne suis pas certain d’avoir tout compris. Comment peut-on se passer du nom du produit si nous sommes revendeur et que nous vendons plusieurs produits de fabriquant différents mais équivalent ? Merci de m’éclairer. La luminothérapie n’ayant pas fait son effet sur moi :)

Louis Le 23 novembre 2011 à 17h03

Voila des bonnes pratiques à adopter même si google reste capricieux. Son algorithme change quand même tous les 6 mois (de version « majeur »), maintenant après avoir fait cela il faut s’occuper de mettre pleins de nouveautés!!!

Clement Le 06 janvier 2012 à 11h43

L’objet de ma recherche n’était pas vraiment le sujet de cet article mais je ne regrette absolument pas, merci Google, très bon article !

Bref, la réponse a mon problème est peut-être la dedans quand même. Le souci que je rencontre actuellement est le suivant : comment indiquer à Google de référencer en priorité les catégories et sous-catégories de mon site plutôt qu’un accès direct aux pages produits sur des mots clés générique de mon secteur d’activité ?

Exemple : imaginons qu’une recherche sur les termes « bouquet de fleurs » me fasse ressortir en 3ème position avec ma page concernant le produit « bouquet de fleur de lotus des montagne ». Alors que la catégorie exact « bouquet de fleur » existe bel et bien. D’un point de vu internaute, il est évident que celui-ci préférera atterrir sur la page catégorie.
Comment procéder pour référencer la catégorie et non le produit ?

Mes urls de pages produits comportent toutes des mots clés. Dois-je suivre votre méthode et enlever tout mot-clé, marque et nom de produit de mes urls ? Est-ce la raison pour laquelle Google index mieux les produits que les catégorie ?

Enfin, il me semble avoir entendu parlé d’une balise meta permettant d’indiquer la nature d’une page : produit, catégorie, … Est-ce pris en compte par Google ?

Daniel Roch Le 06 janvier 2012 à 15h00

Pour faire remonter les pages de catégories, il n’y a pas beaucoup de solutions :
– il faut étoffer et rajoute en interne des liens (de la page produit vers la catégorie)
– il faut rajouter du contenu texte aux catégories
– il faut créer de nombreux liens depuis d’autres sites vers les catégories

Antho Le 28 janvier 2012 à 2h16

Excellent article
Par contre, même avis partagé sur l’URL.
Tout dépend du secteur et si on décide de conserver sur le long terme une url en particulier, mais dans mon cas où j’ai plus de 6000 produits, qui souvent, se différencie de peu, il est alors difficile de trouver une URL pouvant être utilisée « à vie » !

JC Le 01 février 2012 à 16h07

Très bon article ! ça me conforte dans mes idées et dans les tests que j’ai pu réaliser de mon côté.

J’ai une autre problématique assez proche dont j’aimerai vous faire part :
comment gérer la suppression des urls produits ?
J’ai un client dans le secteur de la mode et l’ensemble du catalogue produit est renouvelé tous les 6 mois. Des milliers d’urls sont en 404 si l’on ne fait rien.
Ma stratégie de départ était, une fois le produit hors ligne, de rediriger vers la catégorie parente la plus proche, et de garder les catégories viables d’une saison sur l’autre (en créer un maximum).

Le problème maintenant c’est qu’il me dit que ce système est difficilement maintenable côté serveur car cela génère trop de redirections. Bluff ou pas de son côté ? Votre avis sur cette problématique ?

Merci !

Daniel Roch Le 01 février 2012 à 19h20

Pour ma part, il existerait plusieurs solutions :
– soit choisir des URLs « larges » qui pourraient convenir autant aux nouveaux produits qu’aux anciens (donc 0 redirections et 0 404)
– soit choisir des URLs plus précises et ciblées, et donc rediriger soit vers la catégorie mère, soit vers le produit le plus proche dans la nouvelle collection (en veillant à ce que chaque nouvelle collection ne provoque pas une suite infinie de redirections 301).

Pour ma part, le nombre total de redirections 301 influe peu sur le serveur. Ce qu’il faut, c’est éviter les redirections quand c’est possible et éviter les suites de redirections, surtout en ecommerce. ;)

Pascal Le 22 février 2012 à 21h56

Excellent article en tout point. La question qui pointe maintenant le bout de son nez, c’est celle de la gestion des breadcrumbs. C’est celle là qui me pose certains problèmes en ce moment en travaillant sur un site.

En effet, les cat/sous cat créées génèrent des fils d’ariane, qui apparemment ne sont plus respectées si on traite le site comme cela. As tu un retour sur ce type de modifications ?

J’explique :
le produit A se trouve dans sa catégorie principale :
Fil d’ariane = Catégorie principale > produit A

lorsqu’il est dupliqué dans une seconde catégorie le fil d’ariane devient généralement :
Catégorie 2 > sous catégorie 2 (etc..) > produit A

Or avec ta vision on aura toujours le fil d’ariane Catégorie principale > produit A, et cela peu importe de quelle catégorie/ sous cat de laquelle on arrive.

Un retour d’expérience sur la cassure de navigation du breacrumb que provoque le remaniement des catégories comme tu le préconises ?

Daniel Roch Le 23 février 2012 à 11h57

@pascal : dans la méthode donnée ici, le chemin de navigation sera différent à chaque fois. Il aura donc bien le même produit avec un fil d’Ariane ayant une ou plusieurs catégories différentes. la balise canonical va alors montrer à Google quelle est la fiche produit dupliquée et laquelle et la fiche réelle.

Pascal Le 23 février 2012 à 12h41

@Daniel : ok mais pourquoi veux tu donner une canonique à google alors que l’url produit est à chaque fois la même dans ta structure non ?

Peut être que je me suis mal exprimé:
-> je te cite : « Nous aurons donc une seule et unique URL pour un produit placé dans 20 catégories différentes. »

Donc à partir de ta structure, comment gères tu le fil d’Ariane ?

A partir de ce produit , comment fais tu ?
« Le produit se retrouve donc dans deux catégories de mon site ecommerce : la rubrique « énergie solaire » et la rubrique « énergie dynamo ».

Toujours le même breadcrumb ou un breadcrumb différent ? C’est là que j’ai plus de mal à suivre.

Merci à toi.

Daniel Roch Le 24 février 2012 à 8h43

Le breadcrumb sera différent pour les pages dupliqués de la boutique ecommerce, et il prendra en compte l’origine du visiteur.

S’il arrive directement sur la page produit, il aura le chemin de navigation de la page canonical.

S’il arrive par une catégorie, il aura le chemin de navigation de la catégorie.

Didier Le 12 mars 2012 à 15h12

Daniel,

Quel conseil pourrais-tu me donner quant au ciblage des mots clé sur une page produit.
Le site sur lequel tu travailles vends « Carillon en Bambou ». Tu cibles sur la page produit de cet article le mot clé « Carillon en Bambou ». Il se trouve que les mots clés suivants sont aussi demandés et peuvent générer du trafic
– Carillon en Bambou pas cher
– Carillon en Bambou salon
– Carillon en Bambou cuisine
– Carillon en Bambou zen etc.
Comment ciblerais-tu les autres requêtes sur la page produit de ton site? Rajouterais-tu ces expressions clé dans le descriptif du produit de la page existante ou créerais-tu des pages spécifiques pour chaque requête
– page /carillon-Bambou-pas-cher
– page /carillon-Bambou-salon
– page /carillon-Bambou-cuisine etc.

Daniel Roch Le 13 mars 2012 à 10h21

@Didier : dans ce cas de figure, tout dépend du produit et de ma stratégie. Soit je décide de référencer un seul et même produit sur de multiples expressions. Dans ce cas, je ferais en sorte d’ajouter dans ma page Carillon en bambou des paragraphes dédiés aux expression « pas cher » ou encore « salon », puis je créerai des liens avec ces ancres vers cette fiche produit. Je référence ainsi sur ma boutique ecommerce un produit sur de multiples variantes.

Mais si je possède d’autres produits similaires, je pourrais très bien référencer chacun d’entre eux sur un des expression que je cible.

Mais en aucun cas je ne vais créer des pages spécifiques pour un même produit, car je risque la duplication de contenu et la dilution inutile de la popularité de ma page.

Valdorama Le 01 novembre 2013 à 0h43

Bonjour,

Excellent articles, je suis tombé dessus en cherchant comment optimiser les urls de mon site sur Magento version 1.7.

Je ne suis vraiment pas un expert mais je suis très curieux. Bien que cet article soit le plus détaillé et bien circonscrit, pour le débutant que je suis, j’aurais besoin de quelques précisions?

L’ url canonique est déjà en place sur mon site et ce qui me préoccupe c’est les urls des catégories et sous catégories.
« D’abord, déplacez progressivement les URLs à la racine. Faites le par étape si vous avez beaucoup de contenus pour que Google puisse digérer progressivement vos changements (surtout si vous avez des milliers d’adresses différentes sur votre boutique ecommerce). »
Comment faire concrètement ce déplacement.

Merci pour vos lumières sur le sujet.

    Daniel Roch Le 02 novembre 2013 à 13h38

    Ce « déplacement » est assez complexe, et je ne maitrise pas assez Magento pour vous l’expliquer. Le mieux, c’est de voir directement cela avec un développeur ou une agence spécialisée.

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