Comment choisir un thème WordPress optimisé ?

Publié le 13 novembre 2014 Les thèmes de WordPress

Cette question, je l’ai souvent entendue :

Dis, c’est quoi les meilleurs thèmes WordPress ?

Cette phrase, je l’ai eu un nombre incalculable de fois, avec parfois des variantes sur les meilleurs thèmes en SEO/ergonomie/performances/… Il était donc temps de faire un tour d’horizon de la bonne façon de choisir un thème WordPress.

Il n’existe pas de thème 100% optimisé

C’est la règle d’or : quel que soit le thème que vous allez utiliser, il y aura toujours du travail à faire dessus. Il n’existe aucun thème prêt à l’emploi entièrement optimisé, et aucun thème ne sera jamais parfaitement adapté à vos besoins et ceux de vos clients. Ne cherchez donc pas la perle rare : elle n’existe pas.

D’ailleurs, et je le redirai plus bas, le meilleur thème est celui que l’on conçoit de A à Z, pas un thème gratuit ou payant que l’on télécharge et adapte.

Au-delà de toute considération SEO ou de performances, le simple fait de partir sur un thème payant ou gratuit est mauvais au niveau marketing : votre charte graphique sera dupliquée ailleurs sur le web, et vous n’aurez donc pas une identité unique sur Internet. Franchement, vous imaginez Ikea, Coca Cola ou encore le site de l’Élysée avec un thème premium acheté 50 dollars… ?

Définir vos besoins

C’est le premier point par lequel commencer. Posez-vous la question suivante :

Quels sont mes besoins et ceux de mon client par rapport au site Internet que je veux créer ?

Toute votre analyse des thèmes devra prendre cette question en compte de manière transversale : ne prenez donc jamais un thème qui ne répond pas à vos besoins (je sais, c’est la base, mais certains ne respectent même pas cette condition car ils trouvent le thème joli/sexy/banquable/…).

Le design

Chaque site, chaque client, chaque marché est unique. Une charte graphique ne s’invente pas et est propre à chacun. Il est ainsi très peu probable de trouver un thème dont l’aspect visuel soit d’ores et déjà adapté à celui de l’entreprise ou organisation concernée.

Il faudra donc toujours retravailler le thème que l’on a téléchargé ou acheté pour que celui-ci soit parfaitement adapté à vos besoins et à votre marché. Penser que l’on peut acheter un thème à 50 dollars sans devoir le retoucher est tout simplement une utopie (ou une faute professionnelle, à vous de voir).

Pour le reste, le design est une affaire de goût : à vous de trouver ce qui vous plaît ou ce qui plaît à votre client.

Ne pas confondre avec ergonomie

L’ergonomie est souvent confondue avec le design. Un « beau » site Internet donnera de base de la satisfaction à l’utilisateur. Mais s’il n’est pas accessible, utilisable et ergonomique, vous ferez fuir les visiteurs. Lorsque l’on choisit un thème WordPress, il faut donc se poser une autre question simple :

Ce thème WordPress est-il ergonomique ?

En d’autres termes, est-ce que l’ensemble de mes clients, visiteurs et prospects pourront-ils l’utiliser correctement et facilement ? Pensez d’ailleurs à vous demander cela sur chaque type de page et de contenu (accueil, article, page, catégorie…), et cela pour chaque typologie de clients (homme/femme, tranche d’âge, CSP…).

Thème WordPress
L’ergonomie doit passer avant le design

Bien souvent, on aura tendance à éliminer des thèmes au design novateur ou originaux qui souvent vont proposer une mauvaise expérience utilisateur.

Fonctionnalités, contenus et problématiques liées

Non à l’intégration des fonctionnalités et contenus

Vient ensuite l’erreur du débutant (cela nous est tous arrivé) : choisir un thème en regardant ses fonctionnalités :

C’est chouette, le site gère déjà pour moi les biens immobiliers/fiches produit/recettes de cuisine/…, et il me permet d’envoyer des e-mails automatiques, de gérer mon portefeuille client, et il fait même le café…

Ce que je veux dire par là est très simple : il ne faut JAMAIS choisir un thème en se basant sur les fonctionnalités qu’il propose. D’ailleurs, un thème ne devrait jamais fournir une gestion de contenus et des fonctionnalités avancées interne.

Pourquoi me direz-vous ? Tout simplement car cela vous force à devoir utiliser presque ad vitam eternam ce thème, car en changer reviendrait à perdre l’ensemble des contenus déjà publiés. Retenez une différence simple :

  • le thème gère l’aspect design (et une partie de l’ergonomie) ;
  • les plugins gèrent les contenus et les fonctionnalités.

Il est toujours préférable de séparer les deux. Les thèmes à tout faire doivent donc être bannis (ce qui correspond donc presque à chaque fois aux best-sellers de toutes les plateformes de thèmes premium).

Parfois, certains sont intelligents et séparent leur partie design de leur partie contenu, en proposant soit leurs propres plugins de manière indépendante, soit des plugins qu’ils jugent pertinents dans ceux de la communauté. Malheureusement, c’est assez rare.

Ne jamais inclure de plugins tiers

Fuyez aussi les thèmes qui vous offrent et qui incluent des plugins tiers payants. La raison en est simple : vous n’aurez pas acheté la licence de ces plugins tiers, et vous ne verrez donc pas leurs mises à jour (et le support qui va avec).

Lisez par exemple à ce sujet ce retour d’expérience de Fabrice Ducarme : « piraté à l’insu de mon plein gré« .

Les mauvaises pratiques

La langue

Les thèmes sont en grande majorité en anglais. Le problème, c’est que la plupart des créateurs de thèmes n’anticipent pas et ne prévoient pas la traduction. Il existe pourtant tout un tas de fonctions disponibles pour le développeur pour que son thème puisse être facilement traduit et adapté dans n’importe quelle langue.

Pire encore, il y a des éléments communs à tous les thèmes, comme par exemple les phrases « X commentaires », qui sont traduits de base dans le cœur même de WordPress. Pour ces contenus-là, le développeur n’a aucune excuse. En 2014, il est aberrant de trouver dans un thème des textes non traduits pour l’utilisateur. Je ne vise personne, mais je trouve très souvent des sites avec des textes du type « Related post », y compris sur des sites Internet d’agence web ou de freelances français…

Vous devez donc vous assurer que le thème que vous voulez acheter sera bien traduit. D’ailleurs, je vous conseille de lire les articles de FxBenard, ils valent le détour sur ce sujet ;).

Fuyez les shortcodes et les « visual composer »

Autre élément si vous avez la possibilité de voir comment il fonctionne : fuyez de base tous les thèmes basés sur les shortcodes. Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est, il s’agit de balises entre crochets qui vont générer différents effets, comme afficher des colonnes, des articles récents ou encore un bouton :

[je suis un super shortcode qui déchire]

Les shortcodes sont à éviter dans les thèmes, car tout ou partie de votre contenu sera géré avec.

Je ne dis pas qu’ils sont mauvais en soi, mais une sur-utilisation de cette fonctionnalité va provoquer de nombreux problèmes. Vous risquez d’être obligé de continuer à utiliser ce thème pour que vos contenus soient conservés. Pire encore, les publications entièrement gérées ainsi rendent inopérant certaines fonctionnalités et plugins de WordPress. Par exemple, avec des contenus entièrement à base de shortcodes, WordPress et Yoast deviennent incapables de générer un extrait de vos contenus, et vous vous retrouvez par exemple sans balise méta description et un flux RSS vide.

Et si j’inclue ici les Visual Composer, c’est qu’ils fonctionnent pour une grande majorité avec des shortcodes. Là encore, si vous ne savez pas ce que c’est, il s’agit de plugins qui vont vous donner accès à une interface différente pour gérer vos contenus. Plus « ergonomiques » que l’interface de base de WordPress, ces extensions vont trop souvent générer une soupe de code, ou utiliser trop de shortcodes.

Le respect des standards de WordPress

Ce point-là est très logique : est-ce que le thème respecte les standards de WordPress ? C’est la base pour être sûr que n’importe quel plugin (de référencement, de performance…) puisse se greffer dessus sans aucune contrainte.

Le hic, c’est que bien souvent ce n’est qu’après avoir acheté le thème que l’on peut savoir si oui ou non il respecte les standards de WordPress, notamment :

  • en l’activant sur un site de développement et en activant le debug à true : normalement, aucun message d’erreur ne devrait s’afficher ;
  • en utilisant des plugins qui vont tester le code de vos thèmes. J’aime beaucoup par exemple Theme Check ;
  • en regardant le code source du thème et son arborescence. En règle générale, je fuis les thèmes dans lesquels je vois des répertoires comme « inc », « framework », « includes »…

Je rêve de voir un jour ou une plateforme de thème aura un système de notation fiable qui prenne en compte le respect des standards de WordPress (oui, j’aime le monde des Bisounours, et je le revendique).

Attention à ce qui peut vous induire en erreur

Rappelez-vous, il est très dur de pouvoir évaluer un thème quand vous n’avez pas son archive zip pour le tester par vous-même. La raison à cela est simple : WordPress et/ou des plugins vont vous induire en erreur.

Avada : un exemple de thème WordPress
Le rendu d’un thème premium comme celui-ci peut être aussi modifié par vos contenus, WordPress ou un plugin

Par exemple, quand vous regardez la démo d’un thème, le développeur a utilisé une combinaison bien précise de réglages de base, de plugins et de contenus. Les conséquences sont simples :

  • vous pouvez voir un bug ou une mauvaise optimisation, alors que cela provient d’un réglage du CMS, d’un plugin ou du rédacteur ;
  • vous pouvez ne détecter aucun problème, alors que sur votre site avec vos réglages et plugins, certains bugs apparaîtront.

Choisir un thème : ce qu’il faut vérifier

Si vous avez tout lu jusqu’ici, mon article ne vous aura pas vraiment aidé à choisir un thème. Il y a quand même une liste de critères que je vérifie à chaque fois. Attention cependant, vos conclusions sur chaque élément doivent être prises avec recul, car d’autres éléments peuvent fausser le rendu d’un thème (cf. paragraphe précédent).

Voici ce que fais dans tous les cas :

  1. Je teste le thème sans Javascript activé : je dois ainsi pouvoir tout utiliser, et chaque contenu doit bien avoir une URL unique ;
  2. Pour les thèmes en Ajax ou One Page, je vérifie lorsque le Javascript est activé que chaque changement de contenu provoque bien une modification de l’URL dans mon navigateur (comme sur wabeo.fr) ;
  3. Si je peux installer le thème, je vérifie qu’il n’a pas besoin de manière obligatoire de plugins tiers ;
  4. Toujours dans le cas où je peux l’installer, je vérifie aussi que l’administration ne devienne pas un sapin de Noël (j’aime les cadeaux de fin d’année, mais il ne faut pas déconner non plus) ;
  5. Les contenus et fonctionnalités spécifiques sont gérées par des plugins, et surtout pas par le thème ;
  6. Le thème est adapté à vos besoins et est le plus proche de votre charte graphique initiale ;
  7. Le thème propose un système de pagination plus abouti que les simples « articles précédents – articles suivants » ;
  8. Le thème est déjà traduit en français, ou alors il utilise le système de traduction de WordPress avec les fichiers .mo et .po ;
  9. Les pages auteurs permettent d’avoir un réel contenu sur l’auteur, et pas uniquement ses derniers articles ;
  10. Le thème ne provoque pas de duplications de liens ou de contenus inutiles : par exemple, est-il utile d’avoir dans une catégorie un lien vers la catégorie pour chaque article affiché ? ;
  11. Le thème a un temps de chargement convenable (mais sachez que vous devrez utiliser de toute manière un plugin de cache, comme WP Rocket par exemple) ;
  12. Le thème est obligatoirement « responsive » (on est en 2014 je vous le rappelle).

N’hésitez d’ailleurs pas à contacter le créateur d’un thème avant de l’acheter. Il pourra normalement répondre à vos différentes questions.

La meilleure solution

Théoriquement, avec cette première liste vous aurez une bonne base de travail. Mais sachez que la meilleure solution est TOUJOURS de créer un thème sur mesure, parfaitement optimisé et surtout parfaitement adapté à vos besoins.

Et vous, vous choisissez comment un thème WordPress ?

Daniel Roch

Conférencier, auteur, consultant et expert SEO WordPress, CEO de SeoMix et SEOKEY

33 Commentaires

Fabrice Le 13 novembre 2014 à 8h37

Super récap, merci Daniel ;)

J’ajouterais que les thèmes avec trop de fonctionnalités ou surcouches (exemple : Woo + BP + builder + plugins obligatoires…) ralentissent fortement le BO WordPress et sont une plaie à optimiser.

Je vérifie aussi toujours que le dév du thème met à jour régulièrement ce dernier et assure un vrai SAV.

Question bonus: L’utilisation des builders nuit-elle selon toi au SEO?

Prestarocket Le 13 novembre 2014 à 8h49

Merci pour cet article.
J’ai cherché longtemps un thème WordPress pour mon blog, qui soit assez léger…
sur thèmeForest c’est quasi impossible à trouver, les meilleures ventes de thème font plusieurs Mo… Beaucoup de thèmes wp (mais Prestashop aussi) ont des effets visuels dans tous les sens, ce qui alourdit les pages et c’est sans réel intérêt pour vos visiteurs.

J’ajouterais dans les vérifications, les de mises à jour de l’auteur: est-ce que le thème suit les mises à jour de wp.

Daniel Roch Le 13 novembre 2014 à 9h12

@Fabrice : pas forcément, mais il faut que le builder soit bien conçu et que celui-ci génère du code propre, ce qui est relativement rare malheureusement.

Pierre Giroux Le 13 novembre 2014 à 9h14

Bel article qui résume point par point les pièges fournis par les thèmes premium. Beaucoup ne vont surement pas aimer, mais aujourd’hui, il ne faut pas se voiler la face : beaucoup de thèmes sont uniquement basés sur le design pour au final avoir des thèmes mal-optimisés. Sans citer de nom de thème, dont Daniel a pris connaissance, je suis moi-même tombé dans le panneau… Et pourtant ce thème avait tout pour plaire : un système de gestion de contenus canon, une personnalisation simple et tout… Par contre… Quand je repasse au thème de base, la moitié de mon contenu a disparu… Et ça, c’est bel et bien moche.

benjiseo Le 13 novembre 2014 à 9h18

Très bon article et surtout très complet. J’avais certains critères pour choisir mes thèmes wordpress mais qui était plutôt basés sur « comment me faciliter la vie », du coup je vais devoir revoir l’ensemble de mes contraintes pour les prochains DEV (avec appréhension).

Merci Daniel.

Ysabeau Le 13 novembre 2014 à 9h20

Quand je lis ça, je me demande tout simplement comment passer mon site sous WordPress sans perte (adresses) sous SPIP qui ne me pose pas autant de problèmes (et qui est multilingue de toute façon). Mais, pour répondre à la question pour mon site sous Wrodpress, j’ai adapté le thème de base qui me suffit (enfin, je me contente de ce qu’il propose ne voulant pas ajouter des tonnes de plugins).
Cela dit, quand on parle du design personnel on parle de quoi là ? De la mode actuelle des sites qui hurlent « je suis fait avec bootstrap » et qui se ressemblent tous avec notamment un pavé plus foncé en bas de page ?

Ouistiti Le 13 novembre 2014 à 10h12

Un très bon article qui a du bon sens, tout suite, je vais le mettre dans mes favoris.

Jacky Le 13 novembre 2014 à 10h34

Bonjour Daniel,
dommage qu’il n’y ai pas quelques mots, quelques pistes, pour les petits blogueurs, petits créateurs de sociétés qui n’ont pas forcément les moyens de payer un site sur mesure;
Quelles sont les sociétés, les créateurs de thèmes qui ont une écriture propre ?

Stéphane Le 13 novembre 2014 à 11h34

C’est assez difficile de trouver un thème compatible avec tout ce que l’on souhaite. La dernière galère que j’ai eu, c’était la traduction incomplète d’un thème. Du coup, plusieurs plugins ne fonctionnaient que partiellement et n’étaient pas compatibles. Je rejoins Fabrice en pensant qu’il faut choisir un thème régulièrement mis à jour. Choisir un thème laissé à l’abandon présente de nombreux de risques en tout point.

Alex Le 13 novembre 2014 à 11h35

Salut Daniel,

Top cette checklist :)
Après, comme tu le dis un thème ne pourra jamais être optimisé à 100%. Je note cependant quelques points pour améliorer ce qu’on propose sur Thèmes de France.

Ton point sur le lien vers la page catégorie dans les métas d’articles sur la page d’une catégorie est super pertinent (même Twenty Fifteen ne le fait pas :P).

Bon courage à tout le monde pour l’optimisation de vos thèmes.

Yves Le 13 novembre 2014 à 11h39

Je ne vois pas en quoi Visual Composer est mauvais ? C’est une avancée, ce serait dommage de s’en passer.

Grégoire Noyelle Le 13 novembre 2014 à 12h06

Merci @Daniel
Je partage ton avis sur les thèmes premiums avec de complexes couches d’options. J’ai de la chance, Genesis est très minimaliste sur ce point et les options plus poussées sont toujours gérées par des plugins dédiés.
Sinon, en page builder, je suis fan de Page Builder by Site Origin. Il respecte les standards WordPress et utilise les widgets pour ajouter du contenu. Si tu le désactives, il génère du html de base.

Olivier Duffez Le 13 novembre 2014 à 14h47

Merci pour ce bon article. Que proposes-tu en remplacement des shortcodes ?

Alexandre (K ribou) Le 13 novembre 2014 à 15h51

Bonjour Daniel,
C’est un très bon point de vue que tu nous donnes dans cet article et je te remercie pour ça.

Dans mes choix de thèmes WP, je privilégie aussi un bon SAV, efficace et rapide!
J’en ai eu tant besoin.
A chaque thème on rencontre des bugs css ou des limitations avec les modules offerts (via shortcode ou visual composer).

Alors oui, les shortcode et visual composer sont déconseillés, tu as raison. Mais c’est une véritable équation que de trouver un thème convenable pour un client et sans ces éléments.

Personnellement, je me risque à prendre des thèmes très fonctionnels afin de garder une latitude dans la création et l’évolution des sites web.
Si le client demande un upgrade important, je lui conseille de monter son site en framework sans WordPress.
C’est le choix que je prend.

Merci encore pour cet article, au plaisir.

antoine Le 13 novembre 2014 à 16h41

Encore faut-il avoir les compétences nécessaires pour développer son propre thème… J’ai déjà vu des personnes essayant d' »optimiser leur thème » pour au final le mettre en choucroute :-)

Aurélien Le 14 novembre 2014 à 9h38

Daniel tu lis dans mes pensées, yeaaaaaaaaah ! Vive les thèmes 100% sur-mesure y a que ça de vrai et ça ne coûte pas toujours beaucoup plus cher…

Nicolas Kulka Le 14 novembre 2014 à 11h07

Merci Daniel pour tous ces conseils.

Cela m’a donné quelques pistes d’améliorations pour les thèmes que nous proposons sur Plateforme WP Digital.

Et je suis bien content de voir que tout ce que tu déconseilles, je le déconseille aussi fortement, étant moi-même Développeur WordPress et créateur de thèmes et de plugins.

Articles très intéressants et que tous les clients et/ou développeur devrait en prendre compte.

DGraph Le 15 novembre 2014 à 11h06

Arf, j’aurais bien aimé avoir cet article sous le coude plus tôt.
Je suis confronté à pas mal de points soulevés : short code, visual composer et cie.
J’ajoute qu’il faut tester le thème sur mobile, car le rendu peut ne pas être top top malgré la mention « responsive » sur la fiche du thème (avada…)

Tiki Le 17 novembre 2014 à 9h10

Mouais… Ce qui est dit n’est pas faux mais un tantinet exagéré et au final, guère utile.
Pourquoi?
Tout simplement parce que ceux qui exploitent un blog n’ont pas les moyens de se payer un professionnel pour développer leur site.
Coca Cola a *largement* les moyens de se passer de wordpress… Le blogueur ou le e-commerçant lambda certainement pas.
Les short-codes sont bien pratiques et c’est comme pour toute chose: c’est l’abus de short-codes qui est néfaste.

Peut-être aurait-il mieux valu lister quelques thèmes efficaces en terme de SEO?
En effet, la ficelle est un peu grosse. Faire appel à un pro, c’est bien à condition de tomber sur quelqu’un de compétent d’une part et d’honnête d’autre part. Et à ce petit jeu, j’ai bien peur qu’on ait plus de chance de tomber sur un thème efficace que sur un pro compétent…

William MARIGNAN Le 17 novembre 2014 à 15h03

Bonjour,
Cette article devrait être lu par toute personne recherchant un template de qualité et permettra de ne pas faire les erreurs de débutants.

Toutefois le conseil ultime qui consiste à faire développer de zéro n’est pas applicable aux lecteurs de ce blog ?
C’est comme si on conseillait d’acheter une ferrari ou une jaguar pour avoir la meilleure expérience de conduite, c’est vrai mais tout le monde n’a pas les moyens.

Lorsque le budget est limité (ou qu’on a pas les compétences à disposition) l’approche je prends un template et je l’adapte sera plus rentable pour 2 raisons :
1- l’auteur du template se chargera des mises à jour lors d’évolutions de WordPress (Si on crée le template from scratch il ne sera compatible qu’avec la version pour laquelle il a été créé et il faudra donc revoir sa copie à chaque nouvelle version)
2- Si on s’y prend bien dans le choix, le template prendra déjà en charge pas mal de choses (Responsive, Bootstrap, HTML CSS, compatibilités navigateurs, le multilangue…) ce qui sera autant de temps de gagné sur le développement.

J’ai cherché pendant des semaines avant de trouver le template de mon site et je n’ai pas eu trop de modifications à faire si ça n’est un peu de css pour y rajouter mes boutons de connexion sociales donc c’est possible avec un peu de chance il est vrai.
Cordialement,

Hortense Chevalier Le 17 novembre 2014 à 17h17

Merci pour cet article hyper intéressant.
Personnellement, grande fan de WordPress et je n’hésite pas à utiliser des thèmes payants car c’est parfait pour les gens comme moi qui savent adapter en HTML/CSS et faire 2-3 bidouilles PHP (et c’est quand même le seul système, selon moi, grâce auquel on peut sortir un site correct en une semaine à peine).
En revanche, je suis d’accord sur les points suivants :
– Eviter les plugins propriétaires inclus dans les thèmes
– Dites-vous que de toute façon, il faudra le rendre SEO Friendly même s’il dit qu’il l’est
– Réfléchissez à 2 fois avant de vous lancer dans un projet e-commerce complexe avec du WordPress, y a peut-être plus efficace (prestashop, magento, etc.)
– Sachez traduire les fichiers .mo et .po (c’est pas compliqué)
– Personnalisez à mort l’apparence pour que votre site ne soit pas une pâle copie des 30 000 sites qui utilisent ce même thème
– Méfiez-vous des thèmes qui gèrent les contenus de façon bizarre genre avec des portfolios, oui c’est joli et ça fait des filtres classes mais comme dit au-dessus, si vous changez de thème c’est mort, préférez la bonne vieille gestion pages/articles

Et enfin, même si ça paraît facile, n’oubliez pas que le PHP ça mord et que quelques fois on sait pas pourquoi mais on se retrouve avec une belle ligne « warning require(includes/lalala.php) » à la place de son site. Alors moi je dis OUI à tous les projets wordpress mais prévoyez un développeur wordpress en backup ;)

Christophe Le 18 novembre 2014 à 14h06

Lorsque c’est un non technicien qui parcourt les thèmes pro et qui fait son choix, la peine est souvent proportionnelle à l’attente. Avec un paramétrage fin qui ne correspond jamais pile poil à sa configuration, l’achat d’un thème pro se révèle alors une déception. Tout marche si bien sur le site du vendeur et si mal sur le site de l’acheteur. À moins de reprendre vraiment la même logique, difficile de ne pas se perdre dans les options et d’obtenir quelque chose de sympa, efficace et durable.

momo-fr Le 18 novembre 2014 à 14h23

Oui et non, les pages builders sont pratiques pour du site corporate, WP par défaut reste pauvre en gestion de mise en page. La question de l’évolution ou du changement de thème doit être réfléchie, le choix du thème Premium est important, j’utilise Enfold depuis plusieurs mois et son évolution et son support sont très bons.
Le page-builder Avia est un des plus ergonomique (dans la limite de ce genre de système) et se sont surtout mes clients qui apprécient, tout comme un slider animé comme Revolution qui est bien agréable à utiliser comparé à certains.
Yoast gère plus ou moins le contenu selon le Page Builder, Avia a été insondable au début, tout à été tagué depuis même si la dernière version de Yoast ne reconnaît pas la partie « content », le dev d’Enfold annonce un correctif très bientôt. Ainsi va le dev web des CMS, mais comparativement à il y a seulement 2 ans que de chemin parcouru !!

Longue vie à WP ! :)

dmart Le 20 novembre 2014 à 2h00

Bonjour,
Je viens de réaliser des sites avec Divi un thème d’Elegant Theme, et je réalise la dépendance du site en rapport avec son thème principalement avec le builder pourtant si pratique…
Pour les utilisateurs côté back office le Builder est très pratique et bien plus agréable que des champs les uns sous les autres, ils adorent.
Mais le jour ou il y a changement de thème ou grosse évolution du site….
Je réalise grâce à votre article l’erreur que j’ai peut être fait, c’est le chat qui se mord la queue, des évolutions tierces très ergonomiques, et un affichage qui en dépend.
Hummm

jujuwiwi Le 01 décembre 2014 à 3h53

Bonjour,

Bien évidement il est souhaitable à plusieurs égards de développer soit même son thème. Mais il est important de faire des compromis, car il est évident que développer son site de A à Z apporte des avantages certains…

Je vais alors poussé le raisonnement plus loin: pourquoi utiliser WordPress dans ce cas, il « suffit » de créer son site et de ne pas passer par un CMS dans ce cas.

C’est l’idéal, mais pourquoi réinventer la roue ? Voila pour moi l’avantage des frameworks. J’aime particulièrement http://foundation.zurb.com/ qui est utilisé par un nombre conséquent de « gros » sites. Est-ce une erreur d’utiliser ces ressources ?

helene Le 06 septembre 2017 à 18h34

Bonjour,
merci pour cet article. Avant de choisir un thème je le passe à la moulinette de Theme Check, mais ses critères me semblent déroutants… Par exemple, Divi et Salient sont notés 0. Qu’en penser ?
Merci.

    Daniel Roch Le 07 septembre 2017 à 9h54

    Cela veut dire malheureusement que ce sont des thèmes qui ne respectent pas les standards de WordPress.

helene Le 07 septembre 2017 à 13h49

D’accord, mais alors que faire ? certains en sont fans. Que décider ? Perso, Divi me semble une usine à gaz…

    Daniel Roch Le 07 septembre 2017 à 15h57

    Le mieux, c’est une création sur mesure (mais c’est plus cher). Et je confirme, DIVI est un thème WordPress « Usine à Gaz ».

Raphaël Le 01 septembre 2018 à 19h42

Bonjour,
Il ne s’agit pas d’un thème mais pensez vous que les constructeurs de page type Elementor soient mauvais pour le référencement ?

    Daniel Roch Le 03 septembre 2018 à 10h14

    Cela fait longtemps que je n’ai pas testé Elementor : le risque des constructeurs de page en référencement, c’est que le code généré par ces derniers peut être non optimisé (mauvais balisage Hn, etc.).

Adrien Asselineau Le 31 octobre 2018 à 16h53

Bonjour Daniel,

Merci pour cet article très complet. Est-ce que vous auriez un thème à recommander s’il vous plaît ?

Adrien

    Daniel Roch Le 01 novembre 2018 à 11h05

    Les thèmes WordPress d’Anders Noren sont pas mal du tout

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